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LE TRAVAIL DE LA CIE SE DÉVELOPPE DANs diFFéRENTS ESPACEs

La Compagnie défend profondément une écriture qui prend vie à la fois dans les lieux singuliers, les théâtres et l’espace public. Fort d’un désir de décloisonnement et de croisements, elle occupe ainsi différents types de lieux, et travaille depuis sa création à traverser les frontières de l’ art en espace scénique et intérieur, versus l’art en espace public et extérieur. Au profit plutôt de ces deux termes: Lieu Singulier et Espace Sensible. Amener la danse dans un espace singulier c’est la sortir du théâtre, mais pas non plus lui refermer la porte. C’est prendre le challenge qu’une danse peut et doit être montrer dans différents lieux, pour différentes personnes, et travailler sans cesse sa (re)-adaptation. Choisir des lieux sensibles, c’est se laisser influencer et révéler la beauté d’un lieu que l’on habite pour un temps. C’est aussi l’occuper car il touche quelque chose en nous, ou dans l’histoire auquel il appartient, et tenter d’écouter sa résonance, même inconsciente. 

Les espaces publics sont ici particulièrement explorés notamment car il sont un terrain de jeu commun avec le public. En effet, ils appartiennent au quotidien des gens, qui les utilisent pour une fonction différente que l’art, et sont empreints de la vie qui s’y passe. Agir sur un terrain commun avec les spectateurs semble aussi une manière plus directe de communiquer avec eux, et d’élargir les possibilités interactives entre l’artiste, les habitants, et la vie d’un endroit. De plus, c’est rendre potentiellement possible que n’importe quel passant puisse avoir, un jour, accès au spectacle.

Le but est de rendre visible et expandre la poésie d’un endroit. Jouer et interroger sa symbolique, ou utiliser son architecture corporellement de manière détournée. Ce n’est plus juste à propos de soi, mais soi faisant partie d’un ensemble. Faisant partie d’une ville, de la nature, d’un contexte, d’un ensemble de relations, d’une circulation. Et devenir une voix éphémère à l’intérieur de cela.

CREDIT PHOTOS VLADIMIR LUTZ

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